Dans l’immobilier de prestige, ce sont les hôtels particuliers, les appartements avec terrasses ou jardins qui ont le plus la cote.
(BFM Immo) – Le spécialiste de l’immobilier de luxe Daniel Féau vient de publier ses chiffres du premier semestre. Très clairement c’est le « vrai luxe » qui s’envole. Le montant des ventes cumulées sur les six premiers mois de l’année pour les biens à plus de 3 millions d’euros a progressé comme jamais, avec une progression de 151% par rapport à la même période de 2019 (avant la pandémie donc).
>> Estimez le prix de votre bien immobilier avec notre simulateur gratuit
Dans l’immobilier de prestige, ce sont les hôtels particuliers, les appartements avec terrasses ou jardins qui ont le plus la cote. Cette quête d’espaces extérieures est vraie pour tous les segments de marché et a fortiori pour l’immobilier de prestige. Et quand on ne trouve pas cet espace extérieur à Paris intramuros, on va en banlieue. Les maisons de Neuilly, Boulogne, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye ou Versailles ne restent que quelques jours sur le marché. Féau nous dit que pour tous ces biens-là, les délais de vente n’avaient jamais été aussi courts. Un dynamisme d’autant plus exceptionnel et inattendu que ce sont essentiellement les acheteurs français qui sont à la manœuvre, les étrangers n’étant pas encore véritablement revenus.
Retour dans les arrondissements privilégiés
Quant aux secteurs privilégiés dans la capitale, retour dans les quartiers parisiens traditionnellement préférés sur le haut de gamme: 6ème, 7eme et 16ème arrondissement. Et on le disait une attractivité renforcée à l’Ouest de Paris, à Neuilly, Saint-Cloud et Versailles, le montant des ventes a doublé depuis l’avant-crise.